À la suite de la saisine du Conseil constitutionnel par 60 députés, Anne-France Brunet prend acte de la censure partielle de la proposition de loi relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion mais salue tout de même de grandes avancées.
« C’est historique, l’entrée en vigueur de cette proposition de loi marque une étape importante pour nos langues régionales et notre culture locale. La validation du soutien financier des collectivités, à travers le forfait scolaire, aux écoles immersives constitue une très belle victoire. C’est un signal fort qui sera très bien accueilli dans ma circonscription, je pense notamment à l’école Diwan de Saint-Herblain. » précise la députée.
« Concernant la censure des articles 4 et 9 de la proposition de loi, c’est une occasion manquée ! En censurant les dispositions relatives à l’enseignement immersif à l’école publique et le recours aux signes diacritiques à l’état civil, le Conseil constitutionnel rend plus difficile la protection de nos langues régionales, déjà fortement menacées » constate la députée.
« Il y a une véritable dynamique à l’œuvre ! » ajoute la députée. Pour rappel, l’Assemblée nationale a adopté à une très large majorité (247 voix pour, 76 voix contre), la proposition de loi du député breton Paul Molac le 8 avril dernier. « Au niveau local aussi, les initiatives se multiplient : je travaille par exemple avec le maire d’Indre pour l’ouverture d’une classe bilingue Français-Breton en maternelle. Les élus, les associations et les citoyens sont pleinement engagés en faveur des langues régionales ! Je suis à leurs côtés pour mener ce beau combat et je continuerai de porter des propositions en ce sens à l’Assemblée nationale » conclut Anne-France Brunet.